h1

Sayonara

8 septembre 2008

Bonjour à tous. Je sais que je n’ai pas beaucoup alimenté ce blog, mais je tenais à faire un dernier article avant de partir. En effet, il est 4h du matin, mon avion part dans 6h30, je reste éveillé car dormir c’est tricher !

Je vais maintenant vous narrer toutes les péripéties qui me sont arrivées depuis la dernière fois, à commencer par :

Fuji-san to Ame.

Hé oui, j’ai gravi le mont Fuji ! Pas tout seul, on était une belle bande hétéroclite de joyeux drilles, avec deux Français, une Roumaine et deux Coréennes. Le bel imbroglio pour se comprendre, car les Coréennes ne parlent que japonais (et coréen, est-il utile de le préciser). Du coup on alternait entre anglais, japonais, et français pour Julien et moi. Car c’est bien Julien, le seul et l’unique, qui constituait la deuxième moitié du duo de Français. Bref, trève de digressions, venons-en aux faits : nous voulons voir le lever du soleil depuis le haut du mont Fuji, donc pour cela, départ pendant la nuit. Nous sommes partis du camp n°5, sur un total de 10. C’est le camp où le plus de monde prend son départ, et qui est situé vers les 1500 mètres, si je ne m’abuse. Une petite photo de groupe ? Bien.

La montée commence, tous de bonne humeur, avec chacun sa lampe torche et son petit sac à dos. L’aventure, perdu au milieu de nulle part, avec pas âme qui vive à cent lieux à la ronde ! Heu, vite dit. Le chemin est assez facile pour qui a déjà fait de la montagne, il est balisé, et c’est noir de monde à certains moments :

Regardez bien, tout le monde fait la queue. Comme pour le métro, quoi. Braf. Enfin, ça ce n’est pas bien grave, ce qui est plus gênant, par contre, c’est la pluie qui a pointé son nez vers 2h du matin. Et là, carnage total : tout le monde trempé jusqu’aux os (et ce malgé les capes de pluie et autres blousons), gelé, et le pire du pire : du brouillard et des nuages. Partout. On ne voyait plus rien. Rah ! C’est loupé pour le lever de soleil. Alors par dépit, on a rebroussé chemin, car à ceci s’est ajouté une queue interminable, 5 minutes d’attente pour avancer de 2 mètres… Alors zut, faut pas nous prendre pour des touristes, si on va au sommet juste pour être sur le sommet (sans voir aucun lever de soleil), ça vaut pas le coup. Par contre, on est bien montés, on a rebroussé chemin entre la base n°9 et le sommet (base n°10), aux alentours de 3300 mètres d’altitude.

Arrivés en bas sur le coup des 9h30, on était trempés, bien grelottant, maudissant le ciel, mais malgré tout de bonne humeur (ah oui, et puis on avait pas dormi aussi, est-il utile de le préciser).

Shabu Shabu

Le samedi suivant, Frédéric, Ralph et moi sommes invités chez Hirano-san, la responsable des stagiaires de Ricoh. Elle nous avait organisé un repas, pour nous souhaiter un bon voyage, une petite fête d’adieu en quelque sorte. Nous avons mangé un Shabu Shabu, qui n’est autre qu’une grosse casserole d’eau bouillante au milieu de la table, dans laquelle on plonge de très fines tranches de viandes qui cuisent presque instantanément. C’est délicieux ! Bien sûr, on peut ajouter dans l’eau quelques légumes, pour arômatiser tout ça. Une petite photo pour illustrer le tout ?

Et voilà une photo avec tout le monde :

Alors, de gauche à droite : Ralph, Hirano-san, moi-même, Frédéric, et Mamoru-san (le mari de Hirano-san). La personne prenant la photo est Kyôko-san, une amie de Hirano-san.

Après ce très sympathique repas, on se dit au revoir, car on ne se reverra plus…

Dimanche… Karaoke ni ikimashô !

Le lendemain, je retrouve mon ami David en visite au Japon, et à qui j’offre l’hospitalité. Voilà la bête :

La classe.

On se joint à Julien, Ionéla (la Roumaine du mont Fuji) et Son Gyon (une des Coréennes du mont Fuji itou) pour se faire un petit restau, devinez quoi ? Un shabu shabu. Avec viande et légumes à volonté, s’il vous plait.

C’est pas bientôt fini les conneries oui ?

Après s’être bien pété le bide comme il faut, direction… Le karaoke ! Wouhou ! En cadeau, voilà une petite vidéo pour vous montrer comment se présente l’intérieur d’un immeuble de Karaoke. Et voilà que suivent les photos !

Déjà on choisit la chanson dans les immenses répertoires…

Ensuite on lit ce qui est affiché à l’écran (en anglais ou en japonais, selon votre préférence)

Et enfin on chante !

Que voilà une belle soirée de passée.

Onsen

Enfin, quelques jours avant le départ, Julien (encore lui !) nous a tous (Ralph, David, Ludo – copain commun rencontré en cours de japonais à Grenoble – et moi-même) emmenés dans un Onsen. On y est allés jeudi soir, pour éviter la foule. Comment ? C’est quoi un Onsen ? Ce sont tout simplement des sources d’eau chaudes (naturelles) où l’on peut se baigner. C’est chaud, voire même très chaud pour certains, mais ça fait un bien fou. Je n’ai pas pu prendre de photo, mais voilà comment ça se passe.

Tout d’abord, on retire ses chaussures avant d’entrer, on prend une clé pour son vestiaire, on se dirige vers les vestiaires hommes (attention, c’est marqué uniquement en japonais, ne pas se tromper) et… on se met tout nu. Ensuite, direction la douche ! Plusieurs petites douches sont alignées devant de petits tabourets, avec gel douche et shampooing à portée de main. On se savonne, il s’agit d’être bien propre avant d’entrer dans le bain !

Une fois ce rituel terminé, on se dirige dehors (il y a des grandes palissades, on ne nous verra pas tout nus) et on découvre un superbe cadre : plusieurs bassins disséminés entre des rochers, des arbres, le tout très bien entretenu. C’était assez petit, mais très agréable. En plus, il pleuvait un peu, ce qui rendait encore plus sympathique la baignade dans l’eau chaude. Il y avait trois principaux bassins : un froid (20°C), un chaud (37°C) et un plus chaud encore (42°C). Le principe, c’est de se poser dedans, et de se prélasser. Il y avait même un petit tonneau rempli d’eau, où l’on ne pouvait entrer que tout seul. Ça faisait très Love Hine, pour ceux qui connaissent (par exemple Pierrot). Ah, dernier truc, l’eau était toute noire, car provenant réellement des entrailles de la terre (brr).

Conclusion

Voilà, il est venu le temps de conclure, car la France me tend ses bras. J’ai passé de très bons moments ici, eu de très bonnes expériences, et appris beaucoup de la culture japonaise (et je ne parle pas des manga & consorts). Merci à tout ceux qui ont suivi ce blog, qui ont posté leurs commentaires, qui sont venus me voir (Ophélie, Maman, David) et aussi à Julien, qui m’a fait découvrir beaucoup de choses.

Je suis triste de quitter ce pays si riche d’inconnus, et dont je n’ai pas eu le temps d’étudier toutes les facettes. J’espère y revenir, pour revoir les gens que j’y ai rencontré, et pour voir ce que je n’ai pas pu voir ! Au Japon je dis… さようなら。(Sayônara)

Cependant, je suis content de rentrer en France, ma chérie, mes amis et ma famille me manque, à vous tous, merci de m’avoir lu. Je vous salue tous bien bas, et je vous dis… à très bientôt !

Merci.

h1

Lulu, la suite

13 août 2008

Bien le bonjour, mes chers amis lecteurs. Veuillez pardonner ce retard dans la mise à jour du blog, j’ai dû faire face à un déménagement. En effet, les bureaux de l’entreprise où j’effectue mon stage s’étant installés beaucoup plus au Sud, on m’a changé d’appartement pour ne pas que je subisse 3 heures de métro par jour (et encore, que pour l’aller…). Bref, trêve de bavardages stériles et voyons comment Lulu a terminé son séjour au Japon !

Le lundi 21 juillet, c’était le Jour de la Mer au Japon, un jour férié. Pour marquer le coup, direction la plage, accompagnés de Frédéric et Ralph, un Français de Troyes venu également faire un stage ici. Je n’ai pas de meilleure photo à vous proposer pour vous présenter Ralph, vous devrez vous contentez de celle-là (ingrats va) :

Sur le chemin (on a quand même marché un bon bout de temps, après quelques deux heures de métro), on croise de beaux jardins privés, ainsi qu’un cimetière (qui est dans un style très différent des nôtres, je vous laisse juger) :

Et enfin, la mer ! Enfin, l’océan Pacifique, pour être plus précis. Et pour répondre à la question de notre jeune lecteur du Var, Jean-Pierre Liégeois, non, le Pacifique n’est pas très calme.

Après cette belle journée, on est allés faire un tour à Akihabara, le quartier électronique. Allez, je ne résiste pas à vous montrer des photos des grands immeubles, pour faire plaisir à Damien par exemple.

Après avoir flâné un peu dans les boutiques, Ophélie n’a pas pu résister et est entrée dans un magasin de maquettes de … Gundam (quelle surprise). Si vous voulez, elle a fait deux jolies vidéos que vous pouvez voir en cliquant sur les deux liens suivants : la boutique de Gundam, et encore la même boutique. Elle en a même acheté un ! En voilà une belle initiative (je me demande si je vais pas finir par renommer ce blog – style Gundam et compagnie, ou un truc du genre). Comment ? Vous voulez voir la maquette d’Ophélie ? Vous savez que vous êtes incorrigibles, vous ? Bon, d’accord, deux photos seulement alors.

Avant.

Après (avec le recul, je doute de l’utilité de ces deux légendes).

Bref, revenons à nos moutons. Après cette belle incursion dans le monde des robots géants, un peu de douceur dans ce monde de brute ne ferait pas de mal. Pourquoi ne pas aller dans un maid café, alors ? Sitôt dit, sitôt fait (enfin, on a tourné une demi-heure avant que je retrouve ledit café, mais ça vous n’êtes pas obligés de le savoir). Vous pouvez admirer la devanture ici-même :

Malheureusement, il est interdit de prendre des photos à l’intérieur (ou alors il faut payer, assez cher de surcroit). Devant votre déception flagrante (si si, c’est flagrant), j’ai déniché quelque chose qui pourrait vous plaire. Il s’agit d’un extrait d’un épisode de Kamen Rider Kiva, une série télévisée japonaise (on s’en serait douté jusque-là), dans lequel le héros se retrouve dans le même maid café où nous étions ! Vous pourrez donc voir comment ça se passe (c’est un peu exagéré ceci dit, mais l’ambiance est bien là). Et voici le lien vers la vidéo tant souhaitée ! Par contre, je ne vais pas résumer l’épisode, il se passe des trucs bizarres mais tant pis, je pense que vous en avez vraiment rien à faire.

Quelques jours avant le départ de ma chérie, on est allés dans un (petit) parc d’attraction dont le principal intérêt réside dans ses montagnes russes, qui passent à travers un immeuble. On monte aussi jusqu’à 130 km/h (ça va vite) dans une descente à plus de 80° (tiens, en la relisant, je trouve cette phrase paradoxale). Si vous voulez, vous pouvez regarder cette petite vidéo qu’Ophélie a faite pour montrer l’attraction.

Enfin, la veille du départ, petite excursion dans un aquarium. Tiens, si vous voulez apprendre à compter jusqu’à cinq en japonais, observez donc l’otarie jouer avec son ballon pendant cinq secondes. Et puis si le coeur vous en dit, pourquoi ne pas regarder aussi la plongeuse qui rejoint ses poissons dans le bassin ?

Et voilà. Ophélie est repartie pour la France après avoir vu quelques facettes du Japon (en même temps, il est difficile de tout voir). J’espère qu’elle en gardera un bon souvenir et qu’elle s’est bien amusée, surtout.

Pour terminer cet article, je vous propose un petit florilège des pancartes que j’ai vues un peu partout. Premièrement, dans un train, avec un wagon spécialement réservé aux femmes :

Pourquoi donc, me dires-vous ? Hé bien, pour éviter que des hommes mal élevés et vraisemblablement assez portés sur la chose de peloter allègrement les représentantes du sexe faible lorsque les rames sont bondées. Hé non, ce n’est pas une légende. Ensuite, deux autres pancartes, qui montrent que se baigner au Japon, c’est très dangereux !

En espérant vous avoir diverti (c’est bon, vous pouvez retourner bosser), je vous souhaite à tous une bonne journée.

À bientôt !

h1

L’arrivée de Lulu

24 juillet 2008

Le 19 juillet, après plusieurs mois d’attente, je me suis levé à 5 heures du matin pour aller chercher ma petite chérie Ophélie à l’aéroport de Narita. Arrivée sur le coup des 9 heures (avec une demi-heure de retard), elle n’a pas eu à attendre beaucoup puisque je me trouvais déjà dans le hall.

Après 1h30 de trajet en train puis en métro, direction l’appartement pour manger et se reposer un peu. Une petite photo de la vue devant chez moi.

Même si Ophélie n’avait pas dormi depuis plus de 24 heures, on est allés faire un peu de shopping à Nakano. Ben oui, une femme, ça aime bien faire des courses. Bien entendu, un passage obligé devant « Bonjour Bon » :

D’ailleurs les femmes, ça n’aime pas seulement les courses, ça aime aussi les petits trucs tout mignons. Et quand les petits trucs tout mignons sont des gros trucs tout mignons, là c’est l’hystérie totale :

Bon, faut pas déconner non plus, la petite Ophélie a un gros décalage horaire à rattraper (7 heures pour ceux qui ne suivent pas, au fond) : au dodo !

Dimanche, après une courte nuit (de 13 heures), en route vers Harajuku et le parc Yoyogi.

Pendant notre balade, nous avons pu voir 4 mariages traditionnels, le tout en une demi-heure. On ne vous montre qu’une seule photo, ils sont tous identiques (sauf les visages, bande de petits malins).

Quoi de mieux, pour immortaliser ce moment, que d’accrocher une tablette sur l’arbre qui se trouvait là sacré dans la cour du temple.

Mais où est Charlie notre tablette ? Un Gundam gratuit au premier qui trouve.

Changement de style, promenade dans les rues de Tokyo. Des rues toujours pleines de monde… et de Gothic Lolitas (pour Clem : all your Gothic Lolitas are belong to us).

Pour finir l’après-midi en beauté, on a rejoint Julien et sa bande d’expat’ pour une petite partie de Gundam dans une salle d’arcade. Pour situer un peu le contexte, chaque joueur rentre dans un cockpit équipé d’un siège, de pédales, de manettes et d’un écran à 180 degrés. Tout se passe comme si l’on était à l’intérieur du Gundam, le but étant (est-il utile de le préciser) de défoncer les Gundam ennemis (reste à savoir qui sont les ennemis). Ophélie a joué aussi ! Voilà une photo de moi avant de jouer (notez ledit cockpit en arrière plan) :

Bon, on n’a pas de photos après, vu qu’on avait tous la gerbe. C’est pas facile de contrôler un truc pareil, surtout quand on comprend pas un strict mot de ce qui est affiché.

Que d’émotions ! Hop, tous au lit. Merci à ma chérie d’avoir écrit cet article avec moi !

h1

Tokyoïte

8 juillet 2008

Bonjour, ami lecteur ! Pour toi aujourd’hui, j’ai décidé de te raconter à quoi ressemble le mode de vie d’un Tokyoïte. Attention cependant, cet article ne contient pas de photos, alors si tu avais envie de voir d’autres Gothic Lolitas, c’est raté.

Commençons par le commencement. Le matin, pour se rendre au travail, tout le monde prend le métro. Alors attention, ici ce n’est pas l’anarchie comme en France : on fait la queue bien sagement devant les portes, on laisse descendre les gens avant de monter, mais… une fois que la voie est libre, on lâche les fauves ! Et vas-y que je te pousse pour vite choper une place assise, vas-y que je cours à faire renverser les mamies pour pouvoir m’adosser à un truc pour être peinard… Bref, OK, c’est l’anarchie à partir de ce moment. Un autre problème : faire rentrer tout le monde. La technique en vogue, c’est de pousser dans le tas jusqu’à ce que les portes ferment – inutile de vous dire que dans ces cas-là, il est impossible de bouger. Ça va que je suis plus grand que la moyenne, je peux au moins respirer tranquille.

Bref, une fois que tout est en place, le métro démarre, et le Tokyoïte va maintenant passer un peu le temps (en moyenne, le trajet maison-boulot dure une heure, mais ça peut monter facilement à deux). Et c’est là qu’on voit apparaître une foule de… téléphones portables. Honnêtement, ils passent leur vie à envoyer des textos ou quoi ? Outre les téléphones, on voit aussi plein de gens avec des PSP ou des DS (deux consoles portables, pour ceux qui connaissent pas). Le jeu en vogue en ce moment question PSP est Monster hunter Portable 2G (vive le nom à rallonge), et pour la DS un jeu d’entrainement cérébral mais pour apprendre les kanjis… Ya pas que les étrangers qui ont du mal avec l’écriture ici ! Deuxième petit rappel pour ceux qui l’ignorent : les kanjis sont les idéogrammes d’origine chinoise que les Japonais emploient pour écrire. Mais ils disposent également de deux autres alphabets (dans le même style que le nôtre) beaucoup plus facile. Bref, on verra ça un autre jour, pour le moment « Back to business » comme disent les anglophones. Je disais donc, dans le métro, à part les machins électroniques, on peut voir quelques rares livres (pas bien agréable de lire dans le métro, je l’accorde). Quand je dis livre, je parle de romans et aussi de mangas. Mais c’est là que c’est rigolo : alors qu’en France, seuls les plus jeunes lisent des mangas (par plus jeunes j’entends moins de 30 ans), ici tout le monde en profite. Ça va de l’écolier dans son uniforme (et de l’écolière avec sa mini-mini-mini-jupe) au salarié avec costume-cravate bien strictos. À part tout ça, il reste une des activités favorites : dormir. Et même debout ! Ils sont très forts pour ça, personne ne tombe (bon, à condition d’etre accroché, faut pas déconner). Petite mise garde cependant : si jamais vous vous asseyez à côté d’un dormeur, attendez-vous à le voir dodeliner de la tête jusqu’à la poser sur votre épaule. Un peu relou à force. Comment ? Et moi, comment est-ce que je passe le temps dans le métro ? Bah j’imite les autochtones : je joue à la PSP, au fantastique jeu Gundam SEED : Rengou VS ZAFT. Ça rox du poney ce jeu.

Bon alors, de quoi je pourrais vous parler maintenant… Ah oui ! Puisque je nous ai mis sur la voie, continuons avec cet aspect culture manga-jeux vidéo. À ne surtout pas négliger ici, c’est un réel phénomène de société. Chaque sortie de jeux vidéo un peu célèbre (comme Metal Gear Solid 4 récemment) est ultra-médiatisée (affiches géantes, opérations marketing pour vendre les consoles avec…), les produits dérivés des mangas se vendent comme des petits pains… D’ailleurs, je vous ai souvent fait part de mon petit faible pour les maquettes de Gundam – mais si, les gros robots, là, allez je vous mets une photo quand même parce que vous êtes gentils :

J’ai acheté cette petite merveille de plastique dans une des nombreuses boutiques de figurines et autres maquettes. Et bien, laissez-moi vous dire que j’étais le plus jeune à arpenter les rayons ! Je viens de fêter mes 24 printemps récemment, pourtant, mais les Japonais adorent ça à un tel point qu’ils n’hésitent pas à acheter des éditions limités de figurines ou même de « cellulos ». Que sont les cellulos ? Ce sont en fait les supports sur lesquels les animateurs dessinent leurs personnages lors de la réalisation d’un dessin animé. Ils sont ensuite mis en vente, et suivant la scène qu’ils représentent, le prix peut s’envoler jusqu’à quelques milliers d’euros. Et ce sont ceux qui partent les plus rapidement ! On termine ce paragraphe avec les meilleures « célébrités » du moment :

  • Rei Ayanami et Asuka Langley, les deux plus célèbres héroïnes de Evangelion, un des meilleurs anime de tous les temps (et toujours aussi incompréhensible). Datant de 1996, il ne vieillit pas et ces deux jeune filles sont toujours indémodables. Donc pléthore de figurines. Je connais deux Guillaume à qui ça va faire plaisir 🙂
  • Gundam, bien évidemment, les gros robots bien charismatiques qui blastent tout. C’est dire, des rayons entiers sont remplis de maquettes, de la plus simple à la plus compliquée. À savoir que la franchise Gundam est née il y a plusieurs décennies, mais ne s’essoufle pas.
  • Un petit nouveau : j’ai nommé Lelouch Lamperouge, du fabuleux anime Code Geass. Si vous ne connaissez pas, ruez-vous dessus, ça dépote méchant.

Et quand je dis que tout le monde lit des mangas… la demoiselle qui a son bureau à côté du mien des fois en a toujours un pour la pause de midi et des fois le soir (haha rodée ! tu croyais que personne te voyait). Pas bien productif tout ça !

Bien évidemment, je dis ça mais ça bosse beaucoup. Tous les magasins sont ouverts le dimanche, une grande partie des magasins d’alimentation 24h/24 (j’ai faim, il est 3h du matin, pas de problème : allons s’acheter un truc machin). On voit également plein de gens faire des petits boulots partout (porter un pancarte, crier dans la rue pour appâter le client, etc…), ce qui est un peu déroutant la première fois. Petite chose aussi, on ne renvoie pas les gens ici, ils se rendent compte d’eux-même que l’entreprise n’est pas satisfaite d’eux et ils partent. Voilà qui n’est pas banal !

Il est aussi très courant (vu le nombre d’habitants de Tokyo) de devoir faire la queue pour rentrer dans un restaurant ou autre café. Personne ne rechigne à attendre, résultat tout le monde fait la queue bien gentiment en attendant qu’une place se libère. Il y a quelques jours, on est allés manger avec des collègues japonais dans un restaurant bien typique. Cependant, après avoir commencé à manger, ils n’ont pas été satisfaits et on a décidé de changer d’établissement (on a payé quand même, on n’est pas des sauvages). On est donc allés faire la queue devant un restaurant beaucoup plus célèbre : une heure d’attente. Rah ! Au moins, on avait faim quand on s’est enfin mis à table. Un autre endroit où on a fait la queue pour rentrer (le même jour) était un maid café. « Mais qu’est-ce donc qu’un maid café ?! » vous-entends-je scander à tout-va. Facile, prenez un café (l’établissement), prenez des maids, et hop : ça fait des chocapic un maid café ! Bon, ça n’a rien de fabuleux, on n’a pas le droit de prendre de photos (ou alors faut payer) et le seul intérêt c’est que… bah, les serveuses sont habillées en maids. C’est tout.

Ce qui m’amène à parler (superbe transition !) des multiples boutiques de déguisements pour filles que l’on peut trouver dans certains quartiers. Certes, il y a souvent une orientation sexuelle à ces rigolos déguisements, mais ici, pas de gêne ou de honte vis-à-vis du sexe, les boutiques olé-olé donnent en pleine rue et ne sont pas cachées au fin fond de ruelles sombres et sordides. Je rassure mon lectorat, l’entrée est bien entendu interdite aux moins de 18 ans. Et puis, les gens y rentrent sans problème, ce n’est absolument pas tabou. D’ailleurs, anecdote rigolote, lorsqu’on se baladait avec Brice et Julien, on est allés dans un grand immeuble de jouets. On parcourt les étages, on tombe d’abord sur une petite batmobile toute perrave qui date de 30 ans au prix sympathique de 300 000 yens (1789 €). On trouve ça rigolo, on continue notre visite et on descend d’un étage. Et on tombe… sur l’étage hentai. Bien bien bien… Ils auraient pu prévenir quand même, ça fait drôle d’avoir en face de soi, après la batmobile, des DVDs et autres mangas suggestifs (je ne parle pas des posters qui ornent les murs). Pour ceux qui sont un peu perdus, le hentai est tout simplement la version pornographique des mangas et autres animes (je ne mets pas de lien cette fois-ci, vous trouverez bien tout seul). L’étage était loin d’être désert, par contre il n’y avait pas beaucoup de femmes… Va savoir pourquoi.

Dernier petit paragraphe concernant la mode. À Tokyo, toi ami lecteur, tu peux t’habiller comme bon te semble : du plus strict (costume-cravate) au plus relax (classique jeans-baskets) en passant par le plus extravagant (bah… Gothic Lolita) au plus traditionnel (le kimono on-ne-peut-plus typique, avec bien sûr les sandales et la coiffure associées). Personne ne va se moquer de toi, même si tu es ridicule, comme les « girls » de Shibuya : grosses lunettes noires, cheveux décolorés, peau bien bronzée artificiellement, jupe toute petite, talons aiguilles super hauts, fleurs en plastique sur les ongles (si si, des petites quand même), j’en passe et des meilleures. Donc Nicolas, pas de souci, tu peux garder ta garde-robe si tu viens ici ! Et contrairement aux pays occidentaux, les critères de beauté pour un homme ici sont d’être… efféminé. Et d’avoir l’air mystérieux. Coup double pour Nicolas, encore une fois, quel chanceux !

Voilà, je termine ce long article, qui je l’espère n’a pas été trop indigeste, avec la phrase à dire en partant du boulot le soir : « osakini shitsureishimasu » (お先にしつれいします = « pardon de vous précéder »). Et là vous me répondez : « otsukare sama deshita » (おつかれさまでした = « vous êtes bien fatigué », ce qu’il faut comprendre par « vous avez bien travaillé »).

À bientôt et amusez-vous bien !

h1

Furansujin-tachi !

16 juin 2008

Bonjour à tous ! Un peu de retard pour ce nouvel article, mais ma semaine a été chargée. Alors je vais tout de suite couper court à l’impatience grandissante de vous autres, amis lecteurs, en vous révélant la signification d ce titre : « Les Français ! ». Je peux même vous décomposer les mots afin de mieux expliquer : « Furansu » veut tout simplement dire « France » (prononcez à voix haute « Fu-ranne-su », vous verrez), « jin » est l’habitant, et le suffixe « tachi » permet de définir la notion de « plusieurs ».

Après cette brillante introduction, il convient de planter le décors de façon plus précise : un week-end entre Français de Grenoble, vite rejoints par d’autres joyeux lurons expatriés. Une petite photo de groupe ?

Donc tous ces braves gens (moi y compris) sont des élèves de Polytech’Grenoble venus soit faire un stage, soit étudier au Japon. Vous noterez également la présence de Brice, des relations internationales (voir le précédent article). On s’est tous retrouvés samedi donc à Asakusa, un fort beau quartier de Tokyo, très touristique. De biens jolis monuments et rues de boutiques de souvenirs nous accueillent alors que nous nous engageons vers le célèbre temple trônant au centre de ce bel endroit. Photos !

Voilà maintenant le temple, qui impose le respect. À noter que l’architecture est plus proche du Chinois que du Japonais, car le bois est recouvert de cette peinture rouge typique des Chinois (aucun rapport avec le communisme cependant). Les temples japonais typiques sont sans peinture, reportez-vous à l’article sur Yoyogi pour voir les photos d’un tel temple. Mais je m’égare, et oublie de poster les photos :

Après cette belle balade, nous sommes allés faire quelques emplettes à Akihabara (la ville électrique, là où on peut trouver à peu près TOUT en matière d’électronique… Oui oui, Nicolas, même une résistance toute bête) et puis on a fini la soirée à Shibuya, dans un magnifique Izakaya. Jugez-en par vous-même :

On a rejoint des copains de Julien (bon lui vous commencez à le connaitre) et on s’est tous installés dans une belle petite pièce afin de déguster un repas bien mérité (et des boissons aussi, à base de saké chaud) :

Allez, on finit par une petite photo de groupe, à la japonaise :

Le lendemain, après une nuit assez courte, rendez-vous avec Brice, Julien, et Etienne et sa femme à Odaiba. Alors, pour expliquer un peu, Etienne travaille à l’ambassade de France, et faisait partie des relations internationales de Polytech. Il vit depuis deux ans maintenant au Japon, avec sa petite famille. Maintenant, Odaiba. Encore un autre quartier de Tokyo ? Hum, c’est plus compliqué que ça. En fait, non, c’est très simple : c’est une île artificielle située dans la baie de Tokyo !

Après un petit trajet dans un train monorail (la classe), nous voilà arrivés à Odaiba… En plein milieu d’un grand prix de Drift !

Le drift, comme vous avez pu le constater, met en scène des voitures. Mais que font-elles, ces voitures, sur une piste aussi courte ? Hé bien, le principe du drift, c’est de faire des dérapages dans des virages, le tout joliment exécuté, je vous prie. Bref, ça a beaucoup de succès ici mais en France pas trop…

En continuant notre petite promenade, nous voilà nez-à-nez avec… la statue de la liberté !

Il s’agit en réalité d’un cadeau que la France a faite au Japon, d’ailleurs si vous ne me croyez pas, c’est écrit là :

Chemin faisant, nous voilà devant un magasin pour le moins étrange… Je vous laisse regarder la photo pour que vous puissiez deviner de quoi il s’agit :

Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une boutique… de location de chien ! Une heure pour 5000 yen, si mes souvenirs sont bons. Et le pire, c’est que ça fait fureur ! C’est pas énorme, ça ? Allez, deux petites photos de l’intérieur de la boutique :

Mais nos surprise ne s’arrêtent pas là. Un autre établissement se dresse fièrement devant nous, nous proposant d’acheter ses magnifiques… scarabées géants vivants. WTF ?! Une vidéo pour vous montrer ça !

« Mais que peuvent-ils bien en faire ?! » vous empressez-vous de me demander. Hé bien, c’est simple, ils les utilisent comme des Pokemon et les font se battre entre eux. C’est pas des blagues ! Voilà d’ailleurs le classement des meilleurs « athlètes » achetés dans ce magasin, avec, je le suppose, ces mêmes athlètes punaisés juste en dessous…

« Kabuto, attaque corne ! »

Bref, après toutes ces émotions, on s’installe à la terrasse d’un café. Mais voilà, pas une minute de répit, quelque chose vient encore titiller notre attention. Il ne s’agit ni plus ni moins d’un Japonais se baladant avec une poussette contenant… 9 chiens (on aura compris qu’ils aiment les chiens, quand ils ne les louent pas ils les achètent par lot). C’était tellement ouf qu’on a demandé à se prendre en photo avec. Le monsieur a bien voulu, je vous livre donc ce bijou digne de 30 millions d’amis :

Les plus tatillons me feront sûrement remarquer qu’on ne voit pas 9 chiens, en fait les autres sont sous la poussette… Et pour les plus comiques, non, le gros du milieu n’est pas un chien, c’est moi. Pas la peine de faire la blague donc.

Il est temps de rentrer maintenant, mais faisons fi du monorail et empruntons la voie fluviale ! En un mot comme en cent, tous à bord !

Je terminerai donc cet article avec quelques photos prises à bord du bateau, où l’on peut voir quelques belles vues de Tokyo, ainsi que la Tokyo Tower et un rigolo bâtiment (siège de la bière à Tokyo).

J’espère que je vous aurais bien fait voyager !

Petit bonus pour la fin, dédié à mes camarades informaticiens. Vous êtes-vous déjà demandé si on pouvait écrire des caractères non occidentaux dans, par exemple, du code Java ? Voilà la réponse, avec cette magnifique classe Henshin (変身) :

Allez, bonne semaine à tous !

h1

Hého, hého, on rentre du boulot !

1 juin 2008

Bonjour à tous !

Ça fait un petit bout de temps que je n’avais pas mis d’article sur ce blog, je vais me rattraper aujourd’hui. Pour commencer, il faut que je vous dise qu’un département de l’entreprise où j’effectue mon stage (Ricoh) va changer d’immeuble, donc plusieurs personnes vont s’en aller. Ainsi, mardi soir dernier, ce fût l’occasion pour tous ceux de mon étage de se retrouver pour une « farewell party », une petite fête d’adieu pour les non anglophones.

Alors donc, mardi soir à 18h10, on se retrouve tous en bas de l’immeuble :

Et on se met en chemin vers un Izakaya. Qu’est-ce qu’un Izakaya, allez-vous me demander, les yeux déjà pétillants de curiosité nippone. Hé bien (spécial dédicace à Guillaume R) c’est l’équivalent d’une brasserie, on y boit et on y mange. L’intérieur était très typé japonais typique, on quitte ses chaussures bien évidemment avant de s’installer à nos tables. Voilà quelques clichés qui vont vous donner une idée de ce bel établissement (merci à Frédéric pour la figuration) :

Nous sommes entourés par nos collègues de Ricoh, qui sont très sympathiques. On a passé la soirée à s’expliquer nos coutumes respectives, et à s’apprendre des mots de vocabulaire dans nos langues respectives itou. Je n’ai malheureusement pas bien noté les noms de tous nos amis de la soirée (déjà que j’ai du mal à retenir les noms français, ça risque pas de s’arranger ici), mais voilà quelques bouilles bien enjouées ma foi :

Le monsieur qui semble fermer les yeux sur la photo de droite est en réalité aveugle, et travaille dans un bureau à côté du mien. Il se sert d’un ordinateur, mais bien sûr il n’a pas d’écran, à la place un clavier et des écouteurs. C’est impressionnant quant on le voit. Bref, revenons à nos moutons : je vous parlais des coutumes. On a ainsi appris que les Japonais adoraient faire ce signe de V avec la main sur les photos, il signifie le V de la victoire. Me demandez pas quelle victoire, ça doit juste être plus symbolique qu’autre chose. Autre chose, à la fin d’une soirée, l’organisateur/trice se lève, fait son petit discours, et dit un mot (encore une fois j’ai oublié, je suis vraiment une passoire à mots japonais), et tout le monde tape dans ses mains une fois et finit son verre. C’est très rigolo !

Bon, j’avais dit qu’on pouvait manger dans un Izakaya. On a pris la formule un menu complet + boissons à volonté, et ce pendant 2 heures. Oui oui, on mange et c’est comme un open bar. D’ailleurs, on sait maintenant bien commander deux bières : Biiru bin futatsu ! Voilà un peu de ce qu’on a mangé :

Et c’était très bon (ici un petit fruit de mer se faisant manger goulûment par votre serviteur) :

Voilà ensuite, pour en finir avec cette soirée très agréable, une petite vidéo qui montre son ambiance et son déroulement (à noter que c’est Frédéric qui filme, toutes les photos sont d’ailleurs prises avec son nouvel appareil, acheté à Biccamera – Bic Bic ♫ Bic Bic ♫ Camera ♪) :

Le lien vers la vidéo (comme d’habitude, clic droit – enregistrer sous…)

Deuxième partie de cet article : l’arrivée au Japon de Monsieur Brice Duhamel, j’ai nommé le responsable des relations internationales de Polytech’Grenoble !

Je l’ai rejoint à son hôtel samedi, en compagnie d’un collègue à lui, prof à Polytech. On est d’abord allés manger un bout dans un restaurant tout proche, ce qui m’a permit de prendre leurs têtes en photo :

On a donc Brice à gauche et Julien (le professeur) à droite. Bon appétit messieurs ! À noter une certaine fatigue sur leurs visages, ben oui, un décalage de 7 heures, ça se fait sentir à l’arrivée.

Après ce repas que les fins gourmets n’auront pas refusé (hop une photo dudit plat) :

direction Akihabara, la « ville électrique » de Tôkyô. Quelques petites emplettes plus loin (bon d’ailleurs je n’ai pas résisté, un deuxième Gundam vient de rejoindre son grand frère), on se quitte pour qu’ils puissent dormir afin d’éliminer ce méchant jet lag. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisqu’on s’est donnés rendez-vous le lendemain à Harajuku, juste à côté du parc de Yoyogi (souvenez-vous, j’en ai parlé dans un précédent article).

Hors donc, le lendemain, on se met à flâner autour de ce lieu fort riche en extravagances de tout genre. Voilà un petit florilège de Gothic Lolitas rien que pour vous :

Je sais que vous aimez bien ça 🙂

Après, on croise des petits groupes de rock qui jouent au bord de la rue, c’est pas mal, certains ont un bon niveau. Par exemple, ce groupe là, à l’apparence si sibylline, se débrouillait très bien :

Et c’est là qu’on a rencontré mes nouvelles idoles du monde entier, alors si toi aussi tu aimes la banane de Dick Rivers, si les blousons en cuir de Johnny te font kiffer, et si danser le rock’n’roll devant tout le monde en buvant des bières se résume à être ton but dans la vie, alors deviens un membre du Rockabilly Tôkyô Club !

Je n’ai pas pu résister, j’ai fait deux vidéos (au format .mov, donc préparez votre lecteur quicktime). Voilà la première et voilà la deuxième. Ce sont mes nouveaux amis !

Après le déchirant moment des adieux à nos vrais rockers (ouais, ils se droguent, ça c’est du vrai rock !), direction Shibuya. C’est grand, Shibuya !

On passe devant la petite statue de Hachikô, le chien le plus vénéré du Japon :

Pour la petite histoire, ce chien venait attendre son maître tous les jours à la sortie de la station de métro. Et lorsque son maître est mort, il a continué à venir l’attendre pendant 7 ans à peu près, sous l’œil attendri de tous les Japonais, qui lui ont érigé une statue. Bien sûr, il y a aussi une grande part de symbolisme là dedans, mais l’histoire est belle quand même (et véridique, demandez à wikipédia, il devrait en savoir plus que moi sur le sujet).

Voilà, on va se quitter sur cette belle note, à moins que notre ami Indiana Jones n’ait quelque chose à dire ?

C’est bien ce qui me semblait.

PS : si vous avez Google Earth, voici deux fichiers qui montrent la position de mon appartement ainsi que celle de l’immeuble de Ricoh. Le premier fichier et le deuxième. Pour les ouvrir une fois téléchargés, un simple double clic et c’est tout bon (si bien sûr, vous avez Google Earth d’installé). Bonne continuation à tous !

h1

Tabemono

17 Mai 2008

Mais que cache donc ce titre aussi énigmatique que le mystère de la deuxième chaussette qu’on ne retrouve pas alors qu’on est déjà à la bourre le matin ? Hé bien je vous le donne en mille : Tabemono, ou bien alors 食べ物 si vous préférez, signifie ni plus ni moins « nourriture » en japonais.

Je vais donc vous parler de la nourriture. Pas de celle que je mange tous les midis dans des restaurants, ça ça fera l’objet d’un autre article. Non, la nourriture dont je vais vous parler est celle que j’achète au magasin du coin (ouvert soit dit en passant 24h sur 24, 7 jours sur 7, d’ailleurs j’ai plus de Coca, il est 23h33 et je pense aller y faire un saut). Comme vous allez le voir, il devient vite difficile pour un petit Français de trouver de quoi se sustenter le soir quand il rentre fourbu de sa journée de travail.

Pour commencer, parlons des très pratique « petits plateaux tout prêts », hop direct au micro-ondes ou alors à manger crû :

Seulement voilà, des fois on a envie de manger d’autres petits trucs, et c’est là que les ennuis commencent. « Mais pourquoi donc, sapristi ? » vous entends-je vous écrier. Hé bien, c’est tout simplement parce qu’on pige rien de ce qui est marqué sur les boîtes.

Heureusement, il arrive quelquefois de tomber sur des produits connus, et il faut avouer que ça fait quand même quelque chose de voir Tony le tigre entouré de kanjis :

Nos produits français ne sont pas en reste, en voilà pour preuve :

« Importé de France », « Frais & Crémeux » : le français c’est classe au Japon (quand il est bien écrit, rappelez-vous de « Bonjour Bon est délicieux… »).

Bon jusque là, rien à signaler me direz-vous. Hé bien, petits malins, dites-moi un peu ce que c’est que ça :

Hé bien c’est du sucre. J’ai demandé avant d’acheter, suis pas fou. Comment voulez-vous que je sache que ça c’est du sucre ? Hé puis d’abord, c’est quoi cet emballage à la con fort peu pratique ? Allez, la suivante c’est facile :

Le conditionnement nous aide beaucoup dans ce cas, ainsi que le petit dessin de vache en bas (si si, regardez mieux) : c’est bien du lait ! Hop, dans le caddie. Prochaine étape :

Ultra simple, merci les épis de blé. Youpi de la farine !

Donc comme vous avez pu vous en rendre compte, très peu de produits ont leur nom écrit en caractères romains (notre alphabet), et quelque fois il est très dur de trouver ce qu’on recherche. D’ailleurs, si vous vous demandez ce que j’ai bien pu faire avec tous ces ingrédients, je vous réponds « Des crêpes ! ». La première tentative fût un échec, mais la deuxième m’a donné de belles crêpes que j’ai savouré avec du bon sucre. La cause de l’échec est tout simplement ma poêle, achetée 100 ¥ (à peu près 60 centimes d’euro) dans une « 100 ¥ Shop », une boutique avec tout à 100 ¥ (on s’en serait douté). Note pour plus tard : essayer de trouver une poêle Téfal.

Hé bien voilà, j’espère vous avoir fait passer un bon moment, et je vous dit à bientôt !

PS : il y a maintenant deux locataires de plus dans mon appartement, j’ai nommé Thanatos :

et le Gundam Strike Noir, présent dans les OAV Gundam SEED Stargazer :

Quel charisme.

h1

Bankai !

11 Mai 2008

Hé oui, ce titre n’a rien à voir avec le contenu de l’article, mais au moins ça attirera les deux Guillaumes :p

Bon alors, je vais vous raconter un petit peu ma visite du parc de Yoyogi, avec son célèbre (il paraît) temple en plein milieu. Ça s’est passé mardi dernier, en plein dans la Golden Week (petite période fériée, du samedi au mardi, c’est pour ça), avec Julien (présenté à l’article précédent) et deux de ses collègues (ils font leurs études au Japon). Allez, je vous présente les bêtes :

Déjà, à l’entrée, un rassemblement de Gothic Lolitas :

Ces braves demoiselles, n’ayant rien à faire de leurs journées, restent posées là à se faire photographier. Dur dur la vie de fashion victime du côté obscur !

Bon, hop on arrive devant la porte du parc, du plus dur style shintoïste :

On marche un peu, ce parc est très grand ! On n’entend plus du tout la ville, et on ne voit plus aucun gratte ciel. Petite bouffée d’oxygène au milieu de la mégapole 🙂 Après avoir marché quelques minutes, on se trouve en face de la porte du temple :

Voilà une vue de la cour intérieure du temple :

Voilà maintenant des petites tablettes sur lesquelles on peut écrire un vœu dans l’espoir de le voir se réaliser. Bien sûr, il ne faut pas oublier de l’accrocher avec les autres !

Après avoir fait un peu le tour du propriétaire, voilà pas qu’une cérémonie de mariage entre en scène ! Attention, c’est très protocolaire, ce qui explique un peu les tronches qu’ils tirent. Admirez cependant les costumes traditionnels :

Ce n’était qu’une simple procession, ça a été très court, très formel, avec bizarrement peu de personnes des familles. Bon, je vous rassure, l’inévitable séance photo pour les touristes est plus détendue, mention spéciale au mari qui a l’air d’être aux anges !

Voilà qui termina notre petite visite à Yoyogi.

Ah au fait, jeudi dernier j’ai connu mon premier tremblement de terre ! Il a eu lieu vers 1h du matin ici, et était assez fort selon les divers rapports. Bon, vu que je dormais, je me suis réveillé pendant la grosse secousse, et une fois finie, je me rendors aussi sec ! Du coup, je croyais que c’était un rêve jusqu’à ce que reçoive un mail le lendemain matin de la part de notre responsable et qui nous demandait si on allait bien. Comme quoi, le monde peut bien s’écrouler, moi je pionce !

Dernière petite info : je suis allé à Akihabara hier (samedi), la célèbre « ville électrique » de Tokyo. On y trouve absolument TOUT ce qui a rapport à l’électronique, du rasoir à l’ordinateur portable en passant par les iPhone et les jeux vidéo bien sûr. À ce propos, j’ai pas pu résister, me voilà l’heureux possesseur d’une DS Crimson & Black :

Introuvable en France, et voilà maintenant le prix : 16 000 ¥, soit 100 € tout ronds. Les deux tiers du prix français quoi, comme à peu près tout ici. Je songe donc à m’acheter un iPod Touch prochainement, on verra bien (c’est Freddy qui va être content).

Allez, bon courage à tous et à bientôt !

h1

Nakano et Shinjuku

5 Mai 2008

Je n’ai malheureusement pas trouvé de titre plus évocateur, ça ne doit pas vous parler beaucoup. Mais qu’importe, je vais quand même vous raconter ma journée à Nakano et à Shinjuku, des quartiers de Tokyo.

Pour commencer, il faut préciser que j’ai passé cette journée en compagnie de Julien, un très bon pote qui était en cours de japonais avec moi, et qui est à Tokyo depuis à peu près un an (ça fait donc longtemps qu’il n’a pas mangé de saucisson). Alors déjà, le rendez-vous est donné à midi à la station de métro de Nakano, bien évidemment je me gourre de station, je me refais un nouvel itinéraire, un gentil monsieur parlant l’anglais vient même à mon secours (merci à toi, le monsieur, si jamais tu viens sur ce blog). Finalement, on arrive à se retrouver, et il m’emmène dans un restaurant de Nakano histoire de casser une graine. Pour info, Julien, c’est ça :

Et on a mangé un hamburger japonais (prononez « Ha-mu-ba-ga », à ne pas confondre avec le « Ha-mu-ba-gu », qui lui est le hamburger type McDo… À moins que ce ne soit le contraire), qui ressemble à ça :

C’était très bon ! Ensuite, direction une galerie marchande de Nakano, histoire de flâner dans les boutiques :

Alors là, on trouve de tout. Ça va des costumes de Cosplay au poissons frais en passant par les magasins de figurines et de mangas :

On a aussi mangé une glace à 4 étages (on aurait pu en prendre une à 8, mais on n’avait pas assez faim) :

Ah oui aussi, pour info, j’ai pas pu résister, je me suis acheté une figurine de Saint Seiya (Vanina t’as pas intérêt à la toucher celle-là !) :

Je la monterai tout à l’heure. Ensuite, on sort un peu de cette galerie et on se promène dans les rues. Et là, stupéfaction totale, un magasin au nom bien français, « Bonjour Bon ». Par contre, il se trimbale des drapeaux de plein de pays mais aucun français :

Mais attention, voilà le meilleur. Une inscription publicitaire sur le mur à côté est INCROYABLE. Je vous conseille de la lire en entier (pour ceux qui ne savent pas, vous pouvez cliquer sur les photos du blog pour les agrandir) :

Je propose d’imprimer ce texte sur des T-shirts qu’on se balade avec.

Je vous offre aussi quelques photos des petites rues, avec notamment une rue envahie de vélos garés. Mais que fait la RATP ?

Etant satisfaits de notre petit tour à Nakano, nous décidâmes promptement de nous rendre à Shinjuku. Hop, métro, en quelques minutes on y est, et nous voici dans la station de Shinjuku. Il paraît que c’est la station la plus fréquentée du monde. On peut se perdre sans aucun souci (genre il y a la sortie Sud, la sortie Sud-Est, Sud-Ouest, etc…), alors du coup dès qu’on a repéré une sortie, on a foncé. Allez une petite photo de ladite station :

Ensuite, on s’est mis en quête d’un Pachinko. Mais qu’est-ce donc que cette bête-là ?! Alors, c’est tout con, c’est des espèces de machines à sous où le principe est de faire tomber le plus possible de petites billes dans des trous, ce qui va vous permettre de les récupérer et de les ré-échanger contre de l’argent. On en a trouvé un très facilement :

Allez, voilà une petite vidéo de l’intérieur. Attention, c’est très bruyant, je ne sais pas comment il font pour supporter tout ce bruit ! Au fait, les vidéos sont au format mov, si vous n’arrivez pas à les lire, allez télécharger ça.

Bon, on s’est vite tirés, c’était un peu trop cher pour juste essayer (faut pas déconner non plus). Allez petite photo d’une rue de Shinjuku :

Donc oui, ça déborde de commerces et autres Game Center… On va y revenir. Sur notre chemin, on a même croisé Hello Kitty version Badass, alors hop un calin !

Bon allez, spécial dédicace pour Clem, on est allés dans un Game Center ! En fait, on est allés dans 2, le premier était un peu petit. Voilà la devanture :

Pour les ignorants honteux qui se cachent au fond, un Game Center c’est tout simplement un salle d’arcade. Alors dedans, il y a plein de jeux de toutes les sortes, quelques images prises sur le vif de ce premier Game Center :

À noter pour la photo avec le jeune homme se tenant devant une table : il s’agit d’un jeu qui interagit avec des cartes qu’on dispose sur la surface de jeu. J’avais lu un article sur ce sujet (le même article que Clem a lu d’ailleurs), et donc ben ça pète. Le seul truc, c’est que du coup, faut acheter les cartes ET payer sa partie sur la machine. On a fait une petite partie de tambours (un jeu de rythme très sympa) et un Purikura. Un Purikura ? C’est comme un Kézako ? Bon alors, un Purikura, c’est une machine qui fait des photos et où on peut mettre un fond rigolo et des dessins débiles dessus. Un genre de photomaton pour le fun, quoi. Pour preuve, voilà nos oeuvres :

Ensuite, ouste dehors, on veut du plus grand !

Ben voilà, madame est servie.

Allez, quelques photos :

Hé oui, c’est bien Mario Kart que vous voyez. Attention, je vous gâte aujourd’hui, voilà 3 vidéos qui nous montre l’ambiance dedans, ainsi que quelques jeux très rigolos !

Première vidéo, deuxième vidéo, et effectivement, troisième vidéo.

Oui, il y a beaucoup de bruit. On a fait une partie à 2 de Time Crisis 4, un jeu de tir avec un vrai flingue (en plastique quand même) sur deux gros écrans-de-la-mort-qui-tue, et à un jeu qui s’apparente beaucoup à Guitar Hero (on avait un peu honte, vu les gros über-balèzes qu’il y avait, mais bon). Ensuite, on est sortis, du coton dans les oreilles.

Il commençait à faire nuit, les grattes-ciel nous narguent…

Alors nous, pas en reste, on décide de monter tout en haut d’un de ces monstres de métal et de béton (et d’autres trucs encore, mais je vais pas énumérer la recette d’un building non plus) pour profiter de la vue. 59 étages plus haut, voilà Tokyo :

Et voilà ! Ensuite, on est rentrés, parce que ça fatigue tout ça, et il commençait à faire nuit et à pleuvoir.

J’espère que ça vous a plu, et je vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures !

h1

Le vol, l’arrivée et le second jour

3 Mai 2008

Non non, ce n’est pas la suite du Bon, de la brute et du truand, c’est juste que je n’avais pas encore internet pour vous raconter tout ce qui s’est passé depuis le départ !

Commençons donc par une petite vue de l’aéroport, de l’avion et bien sûr de mon camarade stagiaire, j’ai nommé Frédéric Beauzor (Bowser pour les intimes) :

Dans l’avion, quelle ne fut pas notre surprise devant le nombre de passagers transportant des instruments de musique… En effet, ils faisaient tous partie de l’orchestre de Bordeaux, et se rendaient au Japon pour une espèce de festival. Donc bonne ambiance dans l’avion, et pour ne pas m’ennuyer durant les quelques 11h40 que dura le vol, je me suis maté deux films : « Je suis une légende » avec Will Smith (je ne le conseille pas, il est tout pourri) et « Benjamin Gates et le Livre des Secrets » (tintintin~~ ! très divertissant). Et puis, à ma grande surprise, la petite télécommande qui nous permettait d’interagir avec l’écran (qui est également tactile) se révèle être un gamepad ! W00t ! À moi les jeux de tarés ! Bon, j’ai joué à « Qui veut gagner des millions » (j’ai gagné 700 000 €) et aux échecs, rien de bien excitant…

Ensuite, l’arrivée. Je n’ai pas pris beaucoup de photos car c’était interdit, et vaut mieux pas enfreindre les rêgles au Japon ! Bref, après toutes les formalités administratives, Frédéric et moi-même avons acheté un ticket pour aller en car de l’aéroport jusqu’au Tokyo Dome (un très célèbre stade de baseball, le sport aussi populaire au Japon que le football en France), lieu de notre rencontre avec Miki Hirano, la personne en charge de nous.

Durant le trajet, voilà les quelques photos que j’ai pu prendre :

Une fois arrivés, on a avalé un sandwich (tout ce qu’il y a de plus normal, pas de truc-machin bizarre dedans) et on est allés dans les bureaux de Ricoh. Là, on a rencontré le responsable des stagiaires, qui nous a fait visiter la rue dans laquelle se trouve l’immeuble de Ricoh, en nous montrant les restos sympas. Ensuite, on remonte dans les bureaux, et on reçoit… notre salaire ! Hé oui, le mois d’avril (un jour) et le mois de mai dès notre arrivée, ça fait plaisir.

Vers les 14h, hop, la journée est terminée pour nous (ne pas oublier que c’est le premier jour, ni le décalage horaire dans les dents comme le dit si bien Thierry), et Mlle Hirano-san nous emmène jusqu’à nos appartements. 3 stations de métro plus 40 minutes de train, franchement ça va. Hop, arrivée à l’espèce de résidence, et visite de l’appart, Mlle Hirano repart. J’ai rangé tout mon barda, et maintenant je vous fait faire le tour du propriétaire :

Pour ceux qui ne savent pas comment voir cette vidéo, cliquez avec le bouton droit sur le lien de la fin de ce paragraphe, et choisissez « Enregistrer sous… ». Pour ceux de la promo RICM, je tiens juste à signaler que j’ai réencodé le machin en XviD bisque c’était en mov, le format tout pourri d’Apple (hé oui, Apple ça sux Freddy). Le lien en question !

Et voilà, après tout ça, je m’apprêtais à aller me coucher, quand on sonna à la porte… Mais qui cela peut-il bien être ? Evidemment, je ne comprends pas grand chose à ce que les deux femmes présentes devant ma porte me disent, et elles me tendent un texte en français après m’avoir demandé de quel pays je venais. Et grâce à ce texte, j’ai pu sans problème comprendre que j’avais en face de moi… des témoins de Jéhovah ! Allez ouste, allez vous faire foutre un oeuf.

Hop, au lit à 18h30, et réveil à 2h30… Bah oui, décalage horaire… J’essaye de me rendormir (je fais des parties de spider solitaire sur le PC pour m’y aider, merci Windows), et j’y arrive vers 6h… Pour finalement entendre le réveil sonner à 7h. Ah au fait, petite précision : l’eau chaude ne marche pas dans mon appartement… Le réparateur doit venir dimanche.

On se rend donc aux bureaux, on nous explique ce que chacun va devoir faire, je vous passe tous les détails (en plus c’est secret défense alors…). À midi, des jeunes cadres dynamiques de nos équipes nous invitent à une « welcome party », en gros on est tous allés manger dans un restaurant typique japonais au coin de la rue. On a vraiment bien discuté, ils nous ont demandé ce qui était à la mode en ce moment en France, on a répondu « la tecktonik » (avec démo), ils étaient aussi bien impressionnés de m’entendre parler quelques phrases de japonais. Mon tuteur s’est présenté comme étant un gros fan de manga et d’anime (Evangelion, Akira et Monster sont ses préférés), tout comme la moitié de l’équipe ! On a parlé un peu jeux vidéo, ils ont presque tous la Wii mais aucun n’a la PS3 (ce qui confirme bien Nintendo > Sony), et j’ai également fini par leur montrer une photo d’Ophélie que j’avais sur mon portable. Et là, c’était trop drôle (j’aurais dû filmer) : ils se sont tous pratiquement levés de stupéfaction, littéralement subjugués par la beauté de ma Lulu ! En gros ça donne : « Oh ! Oooooooooooooh !! » – « Ooooh ! Sasuga Furansu desu ne ! (En gros : ça c’est bien la France !) ». Donc c’était la bonne ambiance !

Bon allez, je vous laisse là pour aujourd’hui, je vous raconterai demain ma petite balade à Ikebukuro (et ma difficulté à trouver des boutiques pour acheter une casserole).

Merci à tous les gens qui ont laché leurs coms, ça fait plaisir !